
Silence, on administre!
Il y a presque un mois, nous avons écrit au service des Étrangers d’Anderlecht et à l’échevin de la Démographie, M. Achille Vandick. Cinq questions simples, polies, avec tous les “Madame, Monsieur” qu’il faut. Un mois plus tard, toujours rien. Pas un mot, pas un courriel, pas même un “merci, on vous répondra bientôt”.
Un mois plus tard, toujours rien.
Oui, M. Vandick nous a appelés : quelques explications floues, rien de très clair. Nous avons demandé un courriel, pour éviter les malentendus. Il a promis.
Une semaine plus tard, nous avons relancé. Des excuses, une promesse de réponse “dans la journée”… depuis, plus rien.
Peut-être qu’à Anderlecht, la réponse voyage par courrier postal, à dos d’escargot administratif ?
Nos questions portaient sur des choses banales: le Bancontact obligatoire, l’absence d’anglais, les rendez-vous espacés d’un mois. Rien d’extraordinaire, juste la vie des gens.
Mais peut-être que poser des questions est déjà trop.
Dans certains bureaux, le silence reste la plus vieille tradition locale.


