
Le 7 novembre dernier marquait l’anniversaire de la naissance d’Albert Camus, l’écrivain franco-algérien dont la voix résonne encore aujourd’hui.
Le club de lecture de la bibliothèque d’Uccle lui a rendu hommage lors de son Café littéraire d’octobre, animé – comme toujours – avec passion et élégance par Mme Marianne Koutchoumov.
Auteur des Justes, de La Peste, des Chroniques algériennes ou encore de L’Homme révolté, Camus incarne un humanisme lucide, à la fois antifasciste et antitotalitaire.
Son œuvre reste d’une brûlante actualité, à l’heure où souffle sur l’Europe un vent de droite et où certains gouvernements – en Belgique comme ailleurs – remettent en cause deux libertés essentielles:
- la liberté face à la pauvreté
- et la liberté face à la peur.
Pour lui rendre hommage, rappelons trois de ses phrases qui traversent le temps:
- «Je me révolte, donc nous sommes».
- «Le mal du XXe siècle est né du refus de la mesure et de la prétention à l’absolu».
- «Au milieu de l’hiver, j’ai découvert en moi un invincible été, … il dit … que tout cela n’est rien, que tout cela passe».
Camus nous rappelle ainsi que la dignité humaine naît de la lucidité, du courage et d’un certain sens de la mesure – vertus qu’il serait bon, aujourd’hui encore, de cultiver.


